Vitamines immunité : lesquelles prendre en 2025 ?
- Cedric KTORZA
- 16 oct.
- 7 min de lecture

Vitamines immunité : voici celles à privilégier en 2025. Vous cherchez quoi prendre pour soutenir vos défenses, quand et comment ? Voici un guide clair, fondé sur la physiologie, l’alimentation et la supplémentation raisonnée.
En bref
La base de l’immunité, c’est un socle de micronutriments clés : vitamines D, C, A, B6-B9-B12, E + zinc et sélénium.
Priorité 2025 : corriger la vitamine D en hiver/faible ensoleillement, et viser des apports quotidiens en vitamine C et zinc via l’assiette.
Multivitamines de qualité = filet de sécurité si votre alimentation est irrégulière ou en période de fatigue/stress.
Sommeil, gestion du stress et oméga-3 agissent en synergie avec les micronutriments.
Avant de compléter, vérifiez vos besoins, vos médicaments et respectez les apports de référence (EFSA/ANSES).
Immunité : comment ça marche et pourquoi les micronutriments comptent
Notre système immunitaire repose sur deux lignes de défense : l’innée (rapide) et l’adaptative (mémoire). Pour fonctionner, chaque cellule immunitaire dépend d’enzymes, d’antioxydants et de cofacteurs issus de l’alimentation. Sans ces “briques” (vitamines et minéraux), la réponse immunitaire peut être plus lente ou moins efficace.
La vitamine D module l’expression de gènes immunitaires.
La vitamine C protège les cellules du stress oxydatif lors des infections.
Le zinc et le sélénium participent à des enzymes clés (immunité, antioxydants).
Les folates (B9) et la B12 soutiennent la production des globules blancs.
Pour une vue scientifique du système immunitaire, voir le dossier de l’Inserm et l’aperçu de l’OMS sur les micronutriments.
Message clé: une alimentation variée reste le socle; la supplémentation corrige des manques ciblés ou des périodes à risque.
Quelles vitamines et minéraux privilégier en 2025
Vitamine D (D3)
Rôle: immunomodulation, soutien des barrières et de la réponse antimicrobienne.
À surveiller: automne-hiver, faible exposition au soleil, peaux foncées, seniors.
Sources: soleil, poissons gras, œufs; l’alimentation seule couvre rarement les besoins en hiver.
Aller plus loin: focus santé publique et repères officiels sur la vitamine D (ANSES).
Option pratique: une D3 bien dosée, comme Vitamine D-3 | Svelta.
Vitamine C
Rôle: antioxydant majeur, régénération de la vitamine E, soutien de la fonction des neutrophiles et lymphocytes.
Sources: agrumes, kiwi, poivron, fruits rouges, persil; consommation quotidienne recommandée.
Données: une revue Cochrane (mise à jour 2013) suggère un intérêt de la vitamine C pour réduire modérément la durée du rhume chez certains publics, sans effet prophylactique universel. Voir la synthèse Cochrane et le dossier ODS/NIH sur la vitamine C.
Vitamine A
Rôle: intégrité des muqueuses (nez, intestin), différenciation des cellules immunitaires.
Sources: foie (rétinol), produits laitiers; en forme provitamine A (bêta-carotène) via carottes, patate douce, épinards.
Prudence: excès de rétinol à éviter, notamment grossesse.
Vitamines B6, B9 (folates), B12
Rôle: synthèse ADN/ARN, maturation des cellules immunitaires, homocystéine.
Sources: B6 (poulet, poisson, banane), B9 (légumes verts, légumineuses), B12 (produits animaux).
Populations à risque: végans (B12), femmes enceintes (B9), seniors (absorption réduite).
Vitamine E
Rôle: antioxydant liposoluble; protège les membranes des cellules immunitaires.
Sources: huiles végétales (tournesol, colza), amandes, noisettes, graines.
Zinc
Rôle: développement et fonctionnement des neutrophiles, NK et lymphocytes T; cofacteur de centaines d’enzymes.
Sources: huîtres, viande, légumineuses, graines.
Référence: aperçu scientifique sur le zinc (EFSA/DRV) et le dossier du NIH ODS – Zinc.
Remarque: excès prolongé peut perturber le cuivre — respectez les apports de référence.
Sélénium
Rôle: sélénoprotéines antioxydantes (glutathion peroxydases), immunité innée/adaptative.
Sources: noix du Brésil (attention au surdosage si consommation régulière), poissons, œufs, céréales selon sols.
Fer, cuivre, iode (selon contexte)
Fer: nécessaire à l’oxygénation et à la fonction immunitaire; carences fréquentes chez femmes et sportifs d’endurance. Supplémentation uniquement après avis médical.
Cuivre: cofacteur enzymatique; interactions avec le zinc.
Iode: santé thyroïdienne; la thyroïde influence l’immunité via le métabolisme.
Multivitamines : utile quand ?
Lorsque l’alimentation est irrégulière, en période de charge mentale ou fatigue, un multi de qualité peut combler des écarts de base (sans remplacer l’assiette).
Exemple pratique: Multivitaminé | Svelta.
Repères officiels des apports: voir les valeurs de référence EFSA.
Repères pratiques des micronutriments de l’immunité
Titre du tableau: Nutriments clés de l’immunité en 2025 – rôles, sources et conseils
Nutriment | Rôle immunitaire | Sources alimentaires | Périodes à risque | Conseil de supplémentation |
Vitamine D | Immunomodulation, peptides antimicrobiens | Soleil, poissons gras, œufs | Hiver, faible ensoleillement, seniors | D3; vérifier les apports et éviter les mégadoses |
Vitamine C | Antioxydant, fonction des globules blancs | Agrumes, kiwi, poivron, persil | Tabagisme, stress oxydatif, faible apport en fruits/légumes | Quotidien en petites prises; respecter les repères |
Vitamine A | Intégrité des muqueuses, différenciation cellulaire | Foie, produits laitiers, légumes orange/verts | Apports faibles en végétaux, malabsorption | Prudence grossesse; privilégier provitamine A |
B6-B9-B12 | Synthèse ADN/ARN, maturation immunitaire | Légumes verts, légumineuses, produits animaux | Végétalisme (B12), grossesse (B9), seniors | B12 indispensable si végan; B9 selon recommandations |
Vitamine E | Protection des membranes cellulaires | Huiles, amandes, graines | Faible apport en lipides de qualité | Éviter les surdosages prolongés |
Zinc | Développement et fonction des cellules immunitaires | Huîtres, viande, légumineuses | Régimes pauvres en produits animaux, sportifs | Respecter apports; surveiller cuivre si long terme |
Sélénium | Antioxydant (sélénoprotéines) | Noix du Brésil, poissons, œufs | Sols pauvres, régimes restrictifs | Doses modérées; attention au cumul alimentaire |
Fer | Oxygénation, enzymes immunitaires | Viande rouge, légumineuses, céréales enrichies | Femmes, sportifs, végétariens | Supplémentation après bilan sanguin |
Rappel: les compléments ne remplacent pas une alimentation variée. En cas de pathologie, grossesse ou traitement, demandez conseil médical.
Quand et comment se supplémenter sans se tromper
Ciblez un objectif précis: corriger un manque (D en hiver), sécuriser une base (multi), soutenir une période à risque (examens, voyages, entraînement intensif).
Respectez les apports de référence (EFSA/ANSES) et les niveaux de sécurité. Consultez les valeurs de référence EFSA.
Privilégiez la régularité: mieux vaut une dose adaptée chaque jour que des mégadoses ponctuelles.
Vérifiez les interactions: zinc/cuivre, fer/calcium, vitamine K/anticoagulants — avis médical conseillé.
Qualité des formes: D3 (cholécalciférol), zinc (picolinate/bisglycinate/citrate), B12 (méthylcobalamine ou cyanocobalamine), C en plusieurs prises.
Pour des solutions ciblées, découvrez la catégorie Immunité & Vitamine | Svelta et la sélection du site SVELTA.
Alimentation, sommeil, stress : la triade qui change tout
Assiette “arc-en-ciel”: 5 portions de fruits/légumes, légumineuses, céréales complètes, huiles riches en oméga-3 (colza, noix), poisson 1–2×/sem.
Oméga-3: modulent l’inflammation et soutiennent la fluidité membranaire des cellules immunitaires. Voir Omega 3 ultra | Svelta.
Sommeil: viser 7–9 h de sommeil continu; la privation fragilise la réponse immunitaire. Explorez la rubrique Sommeil | Svelta.
Activité physique régulière et modérée; éviter les surcharges brutales qui affaiblissent transitoirement les défenses.
Hydratation et gestion du stress (respiration, cohérence cardiaque, pauses) limitent le terrain inflammatoire.
Pour un cadrage global, l’OMS rappelle l’importance d’une alimentation équilibrée et d’un mode de vie sain dans les déficits en micronutriments: OMS – Micronutrients.
Populations particulières : adapter ses apports
Seniors: synthèse cutanée de vitamine D diminuée; appétit parfois réduit; B12 à surveiller.
Femmes enceintes/allaitantes: folates, iode, fer selon avis médical; prudence avec le rétinol (vit. A).
Végétariens/végans: B12 indispensable; fer, zinc et iode à optimiser via l’assiette et bilans.
Peaux foncées et/ou voile culturel: risque accru de déficit en vitamine D, notamment en hiver.
Sportifs intensifs: pertes accrues en minéraux; attention au fer (surtout chez coureurs), zinc et magnésium.
Pour des fondations solides, consultez les repères officiels (ANSES/EFSA) et ce panorama scientifique des micronutriments: EFSA – Dietary Reference Values.
Faut-il un “coup de pouce” anti-stress ?
Le stress chronique érode le sommeil, l’alimentation et l’immunité. Des bases comme le magnésium peuvent aider à mieux tolérer la charge, en complément de techniques de gestion du stress. À découvrir: Magnesium bisglycinate | Svelta. Complétez par des routines simples: sortie quotidienne à la lumière, respiration 4-6, coupure numérique le soir.
FAQ
Quelle est la meilleure vitamine pour l’immunité : D ou C ?
Elles sont complémentaires. La vitamine D module l’expression de gènes liés aux défenses et devient critique en hiver ou en cas d’exposition solaire faible. La vitamine C, elle, soutient la fonction des globules blancs et le statut antioxydant. Une revue Cochrane (2013) suggère que la vitamine C peut réduire légèrement la durée d’un rhume chez certains publics, sans éviter tous les épisodes. En pratique, sécurisez la D si besoin (hiver, peu de soleil) et assurez un apport quotidien en C via l’assiette; complétez si vos apports sont insuffisants.
Multivitamines ou compléments ciblés : que choisir ?
Si votre alimentation est globalement équilibrée, un complément ciblé (ex. D en hiver) suffit souvent. Si vos journées sont irrégulières, que vous sautez des repas ou traversez une période de fatigue ou de stress, un multivitamines de qualité peut jouer le rôle de filet de sécurité. L’idéal est de combiner une base alimentaire riche en végétaux, poissons, oléagineux, et d’ajuster la supplémentation selon vos bilans, votre saison et vos contraintes personnelles.
Les vitamines peuvent-elles prévenir les infections ?
Aucune vitamine ne “blinde” totalement contre les infections. Une couverture adéquate en micronutriments réduit toutefois le risque de carences qui affaiblissent les défenses, et peut améliorer la qualité de la réponse immunitaire. Les données varient selon les nutriments et les profils; par exemple, la vitamine C peut raccourcir modestement certains épisodes, tandis que la vitamine D est cruciale en cas de déficit. La prévention repose aussi sur le sommeil, l’hygiène, l’activité physique et la vaccination selon avis médical.
Pendant combien de temps faut-il se supplémenter ?
Cela dépend de l’objectif et du statut initial. Pour la vitamine D, on ajuste souvent à la saison (automne-hiver) ou selon un dosage sanguin. Pour la vitamine C, des apports quotidiens par l’assiette sont idéaux; une supplémentation se fait sur quelques semaines en période de besoin. Les multivitamines peuvent s’utiliser en “cures” (4–12 semaines) lors de périodes chargées. Au-delà, faites le point avec un professionnel pour éviter les excès et vérifier les interactions médicamenteuses.
Les oméga-3 jouent-ils un rôle dans l’immunité ?
Indirectement, oui. Les oméga-3 EPA/DHA influencent les médiateurs de l’inflammation et la fluidité des membranes cellulaires, ce qui impacte la communication des cellules immunitaires. Ils ne remplacent pas les vitamines/minéraux essentiels, mais optimisent le terrain, notamment si votre consommation de poissons gras est faible. Privilégiez une source de qualité et associez-les à une alimentation riche en végétaux et à une bonne hygiène de vie pour un effet synergique.
À retenir
Priorité 2025: vitamine D (selon exposition), vitamine C quotidienne, zinc/sélénium via l’assiette, B9/B12 selon profil.
Multivitamines = filet de sécurité utile si votre assiette n’est pas toujours au rendez-vous.
Sommeil, gestion du stress et oméga-3 potentialisent l’effet des micronutriments.
Respectez les apports de référence et évitez l’auto-surdosage prolongé.
Adaptez selon votre profil (âge, saison, régime, activité) et demandez conseil si traitement ou pathologie.
Envie d’un accompagnement simple ? Parcourez la sélection Immunité & Vitamine | Svelta ou la page d’accueil SVELTA pour démarrer sereinement.



